ERY MACEDOINE*
PROFIL DU CENTRE DU GOUVERNEMENT
[A la date d'avril 1998]
Le gouvernement Organisation et composition |
Le gouvernement
Le gouvernement se compose du Premier Ministre (traduction littérale : Président du gouvernement) et des ministres, parmi lesquels les vice-Premiers Ministres (traduction littérale : vice-présidents du gouvernement), les ministres dirigeant des ministères opérationnels et des ministres sans portefeuille. Le Premier Ministre dirige les travaux du gouvernement et de ses membres ; il convoque et préside les réunions du Conseil des ministres. Les vice-Premiers Ministres prêtent leur concours au Premier Ministre dans lexercice de ses fonctions. Il peut leur être demandé de coordonner les travaux menés par des ministères dans des domaines particuliers de laction gouvernementale, mais ils ne sont pas nécessairement titulaires dun portefeuille. En dehors du Premier Ministre et des ministres, un certain nombre de hauts fonctionnaires participent régulièrement aux réunions du Conseil des ministres, sans toutefois avoir le droit de prendre part au vote. Il sagit notamment du Secrétaire du gouvernement, du chef du Secrétariat chargé des questions législatives, des responsables du service central des experts auprès du gouvernement, au nombre desquels des collaborateurs et des conseillers appartenant au Cabinet du Premier Ministre et, à linvitation du président, de membres dautres organes administratifs. Si un ministre se trouve dans limpossibilité dassister à une réunion du Conseil des ministres, il est représenté par son vice-ministre |
Calendrier des réunions Le Conseil des ministres se réunit généralement chaque semaine le lundi après-midi. Les séances plénières sont en principe précédées par des réunions des commissions permanentes auprès du gouvernement (voir Organes subordonnés au Conseil des ministres). |
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Fixation de l'ordre du jour Les réunions du Conseil des ministres sont convoquées par le Premier Ministre à son initiative propre, sur proposition du Président de la République de Macédoine ou du Parlement, ou à la demande dau moins cinq membres du gouvernement. Lordre du jour des réunions du Conseil des ministres est fixé par le Premier Ministre. Pour établir lordre du jour, ce dernier bénéficie de laide du Secrétaire du gouvernement, qui dirige le service des experts auprès du gouvernement. Tous les points à inscrire à lordre du jour de la réunion du Conseil des ministres doivent être soumis par la lauteur des propositions correspondantes au Secrétaire du gouvernement. Sont notamment habilités à soumettre des propositions de cette nature le Premier Ministre, les ministres, le Secrétaire du gouvernement et les responsables dautres institutions administratives (ceux-ci étant tenus de transmettre tout document à lappui de leur proposition par lintermédiaire du ministre dont il dépendent ou du Secrétaire du gouvernement). Les propositions concernant des lois fondamentales ou dautres sujets dimportance majeure doivent être soumises au Secrétaire du gouvernement au moins quinze jours avant la date de la réunion du Conseil des ministres durant lequel elles doivent être examinées. Pour les questions de moindre importance, le délai est de huit jours avant la date de la réunion. Les ajouts de dernière minute à lordre du jour des réunions du Conseil des ministres sont autorisés dans des circonstances exceptionnelles. Les projets dordre du jour des réunions du Conseil des ministres, ainsi que tous les documents à lappui, sont communiqués aux membres du gouvernement au moins cinq jours avant la date à laquelle ils doivent se réunir. Sont également invités à participer aux réunions du Conseil des ministres les responsables dont la présence est requise pour que puissent être traités certains points particuliers de lordre du jour, auquel cas seuls les documents à lappui relatifs aux points de lordre du jour à examiner sont communiqués. Dans des circonstances exceptionnelles, une réunion du Conseil des ministres peut être convoquée verbalement et sans diffusion préalable de documents à lappui. Lorganisation de lordre du jour coïncide avec les domaines de laction gouvernementale correspondant aux attributions des commissions permanentes qui sont les principaux organes constitutifs du gouvernement. |
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La préparation des propositions Le Code régissant le fonctionnement du gouvernement de la République de Macédoine prévoit un système de consultation et de coordination interministérielles à plusieurs niveaux qui intervient en amont de la présentation des textes de référence au gouvernement. Cest au ministre qui propose ladoption dune mesure gouvernementale quincombe en premier lieu la responsabilité de veiller au respect de la procédure de consultation et de coordination. En vertu des règles énoncées dans le Code susmentionné, la soumission dune proposition au Secrétaire du gouvernement doit obligatoirement être précédée dune procédure de consultation et de coordination auprès :
Par ailleurs, toutes les propositions dordre législatif doivent être soumises au Secrétariat chargé des questions législatives. Il convient toutefois de noter quaucune des institutions qui viennent dêtre citées ne peut officiellement opposer son véto à la présentation dune proposition. Lorsque les propositions némanent pas des services dun ministère et sont loeuvre de commissions spéciales, de groupes duniversitaires ou dexperts, il incombe au Secrétaire du gouvernement de procéder à la consultation des ministères concernés, du Secrétariat chargé des questions législatives et, le cas échéant, dautres institutions administratives. A lissue de cette première phase de consultation et de coordination interministérielles, le ministère concerné soumet officiellement sa proposition au Secrétaire du gouvernement. Celui-ci procède à une évaluation technique de la proposition avant de la transmettre à lun des conseillers du Cabinet du Conseil des ministres, cest-à-dire à la division, au sein du service central des experts auprès du gouvernement, qui soccupe des aspects techniques, normatifs et administratifs. Ce Cabinet est organisé en divisions dont les champs de compétence coïncident avec ceux des six commissions permanentes auprès du gouvernement (voir ci-après), et les conseillers remplissent les fonctions de secrétaires des commissions permanentes. Seuls des ministres peuvent être membres des commissions, mais il arrive de plus en plus fréquemment que de hauts fonctionnaires participent aux les séances de travail à la place des membres de lexécutif. Le Secrétariat chargé des questions législatives est également représenté au sein de toutes les commissions. Le conseiller qui a traité la proposition soumet à son tour une proposition à la commission compétente, qui lexamine, rend un avis et formule des recommandations. Le conseiller chargé du dossier au sein du Cabinet du Conseil des ministres fait part de lavis de la commission et de ses recommandations au Secrétaire du gouvernement. Celui-ci informe à son tour le Premier Ministre du résultat des discussions ayant eu lieu au sein de la commission. La décision de soumettre la proposition au gouvernement appartient au Premier Ministre. Dans ce processus, le Secrétaire du gouvernement a la possibilité de donner au Premier Ministre un avis aussi bien technique que politique. Le rapport de la commission fait partie intégrante du dossier présenté au gouvernement. Dans le cas où il sagit dun projet de loi, le dossier présenté au gouvernement doit contenir le motif de la loi proposée, les principes fondamentaux qui sous-tendent le projet de loi, les principales normes constitutionnelles/juridiques sur lesquelles repose le projet, le coût et le mode de financement des mesures proposées, ainsi que toute autre information importante pouvant aider le gouvernement à prendre une décision. Il convient de noter que le Code régissant le fonctionnement du gouvernement autorise également lorganisation, préalablement à la décision du gouvernement, de consultations en bonne et due forme des institutions représentant certains intérêts sociaux et des parties prenantes concernées. Les dispositifs formels de consultation ne sont généralement mis en jeu que pour les textes législatifs fondamentaux ; les consultations informelles se généralisent toutefois, à la faveur de la concentration dintérêts organisés dans la capitale. Bien que le cadre régissant la préparation des réunions du Conseil des ministres soit clairement défini, il y a lieu de sinterroger lorsque lon considère lordre du jour des réunions du gouvernement que beaucoup saccordent à juger surchargé. La lourde charge que doit supporter le gouvernement en sa qualité dorgane de décision collégial est certes en partie le résultat des contraintes exceptionnelles qui pèsent sur les responsables de lexécutif dans tous les pays en transition, mais elle peut également sexpliquer par la concentration du pouvoir de décision entre les mains du gouvernement au détriment des ministères et des administrations infra-nationales. Cest pourquoi on entend souvent dire que le gouvernement consacre trop de temps à lexamen de questions qui ont trait aux détails de la mise en oeuvre de laction des pouvoirs publics et pourraient être traitées avec beaucoup plus defficience et defficacité par des services ministériels, des organismes centraux dexécution ou des administrations locales. De même, on prétend souvent quà lintérieur des ministères, les fonctionnaires hésitent à prendre des décisions sans avoir au préalable tenté dobtenir une caution politique expresse. Le gouvernement a déjà pris un certain nombre de mesures pour alléger le fardeau qui pèse sur les membres de lexécutif en encourageant la délégation organisée des pouvoirs et des responsablités. A plus long terme, les efforts déployés par le gouvernement pour se doter dune fonction publique professionnelle et pour améliorer la formation des agents de ladministration devraient savérer au moins aussi déterminants. La compétence technique et administrative qui doit caractériser une fonction publique professionnelle et son indépendance vis-à-vis des partis et du pouvoir politiques ne peuvent quencourager les fonctionnaires à jouer un rôle actif dans la définition de laction des pouvoirs publics et à faire pleinement usage des compétences et des pouvoirs qui leur sont officiellement reconnus. |
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Adoption et enregistrement des décisions La Loi relative au gouvernement de la République de Macédoine (désignée ci-après par lexpression "Loi sur le gouvernement") exige que plus de la moitié de ses membres participent aux réunions du Conseil des ministres. Les décisions du Conseil des ministres doivent être approuvées par la majorité de ses membres. Certaines décisions peuvent toutefois être prises à la majorité des membres présents à la réunion lorsquil sagit de mesures urgentes relevant du domaine de la politique économique, de dispositions destinées à garantir efficacement la sécurité ou encore de mesures intéressant la défense nationale. Lexamen dun point de lordre du jour donne en principe lieu à ladoption dun texte par le gouvernement qui peut prendre diverses formes, notamment celle dun décret (uredba), dune directive (upatstvo), dune résolution (zaklucok), dun arrêté (resenie) ou dune décision (odluka) (pour les détails, se reporter aux articles 45ff de la Loi sur le gouvernement et aux articles 85ff du Code régissant le fonctionnement du gouvernement). Les décisions indiquent notamment la position du gouvernement sur les propositions dordre législatif. Elles tiennent compte de la proposition initiale, des rapports et des documents à lappui accompagnant la proposition et des délibérations du gouvernement. Si les membres du gouvernement ne parviennent pas à se mettre daccord, la décision peut être prise de constituer un groupe de travail ad hoc chargé délaborer une solution suscitant un consensus, cette décision étant généralement confirmée à la réunion suivante du Conseil des ministres. Les réunions du Conseil des ministres font lobjet dun procès-verbal qui contient lordre du jour, le nom de toutes les personnes présentes à la réunion et des ministres absents, ainsi que les conclusions auxquelles la réunion a permis daboutir. Les membres du gouvernement ont le droit de demander que leurs déclarations et suggestions soient consignées dans le procès-verbal. Ce droit est également reconnu aux responsables dautres institutions publiques pour les sujets qui les intéressent plus particulièrement. Les procès-verbaux des réunions du Conseil des ministres sténographiques et enregistrés sur cassette audio sont conservés et classés parmi les documents très confidentiels, sauf si le gouvernement en décide autrement. Les membres du gouvernement et les hauts fonctionnaires prenant part aux réunions du Conseil des ministres peuvent demander que des corrections stylistiques et linguistiques soient apportées aux procès-verbaux sténographiques ; les modifications touchant au fond ne sont en revanche pas autorisées. |
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Mise en oeuvre des décisions La responsabilité première de lapplication des décisions du gouvernement revient aux ministres. Cependant, en sa qualité de chef du gouvernement, le Premier Ministre a des droits bien définis lui permettant de veiller à lapplication des décisions du gouvernement. Cest au Premier Ministre en effet quil incombe de prendre les mesures nécessaires pour appliquer dans les faits les décisions du gouvernement et mener à bien son programme annuel. Les membres du gouvernement sont responsables devant le Premier Ministre du respect des positions du gouvernement et de lexécution des missions qui leur ont été confiées par le Premier Ministre. Le Premier Ministre est également fondé à "donner des instructions", cette compétence lautorisant à imposer des directives contraignantes aux ministres en liaison avec les missions relevant des grandes orientations définies par le gouvernement. Les ministères et autres institutions administratives sont tenus de présenter au gouvernement un rapport dactivité annuel. |
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Procedures législatives et réglementaires Il nexiste pas dinstitution centralisatrice chargée de lélaboration des textes législatifs : chaque ministère doit assurer la rédaction des projets de textes législatifs quil souhaite proposer au gouvernement. A lintérieur de chaque ministère, il existe des services juridiques spécialisés qui coordonnent les travaux délaboration des textes législatifs, mais travaillent en étroite collaboration avec les services techniques compétents. Au cours de la procédure délaboration dun texte, il est largement fait appel à des experts extérieurs, notamment à des universitaires et des membres de lAcadémie des Sciences. On a fréquemment recours à des avis extérieurs pour les textes fondamentaux. Cest au Secrétariat chargé des questions législatives quincombe au premier chef la responsabilité dexaminer le projet de texte sous langle juridique davantage encore que sous langle politique. Cet organisme a le statut de service de conseil indépendant du gouvernement dont le chef est nommé et révoqué par le gouvernement. Aux termes de larticle 48 de la Loi sur le gouvernement, le Secrétariat chargé des questions législatives a des attributions très vastes dans le cadre de sa mission qui consiste à oeuvrer au développement du système juridique macédonien. Il a notamment vocation à examiner tous les projets de texte avant leur adoption par le gouvernement (ou, lorsquil sagit de décrets ministériels, avant leur adoption par les ministères). Dans le cadre de ses travaux, il sest surtout intéressé au système juridique national. Depuis que la compatibilité de la législation macédonienne avec le droit européen est devenue un sujet de préoccupation, ce sont surtout le ministère des Affaires étrangères et les ministères opérationnels qui soccupent de cet aspect. |
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Organes subsidiaires de conseil des ministres La procédure de consultation et de coordination interministérielles qui fait partie intégrante de lélaboration des propositions intéressant laction gouvernementale est principalement du ressort des commissions permanentes et spéciales qui sont les principaux organes constitutifs du gouvernement. Les commissions permanentes ont des attributions sectorielles qui couvrent un large éventail de champs de compétence relevant de la politique étrangère et intérieure. On peut notamment citer :
Chaque commission est présidée soit par lun des vice-Premiers Ministres, soit par un ministre. Seuls les ministres concernés et, le cas échéant, de hauts fonctionnaires des ministères concernés, peuvent être membres des commissions ; dans la pratique, les ministres se font souvent remplacer par des fonctionnaires de leur ministère. Dautres personnes, notamment des universitaires, peuvent être invitées à participer aux travaux des commissions, mais elles nont pas le droit de voter. Par ailleurs, le Secrétariat chargé des questions législatives est représenté dans toutes les commissions. La composition et les règles de fonctionnement des commissions permanentes leur permettent de jouer le rôle dinstrument de la coordination multi-dimensionnelle. Les commissions permanentes
Les commissions permanentes ont à la fois pour fonction de préparer les décisions gouvernementales et de veiller à la coordination inter-institutionnelle lors de leur mise en application. En ce qui concerne la fonction de préparation des décisions gouvernementales, toutes les propositions dordre législatif doivent être examinées par la commission compétente avant dêtre soumises au gouvernement. Les rapports et les recommandations des commissions, ainsi que les propositions initiales, servent de base aux délibérations du gouvernement. Le gouvernement nest pas tenu de se conformer aux propositions des commissions ; il ne lui est pas non plus interdit de formuler une proposition dans le cas où aucun accord na pu être dégagé au sein de la commission compétente. Néanmoins, chaque commission remplit la fonction de filtre sectoriel placé en amont de la prise de décisions collégiales par le gouvernement. Les attributions des commissions ne sont pas circonscrites à la préparation de laction gouvernementale puisque les commissions jouent également un rôle important dans la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en étudiant par secteur les évolutions qui se produisent. En dehors des commissions permanentes sectorielles, il existe des commissions spécialisées chargées de traiter certains dossiers particuliers relevant de laction gouvernementale, tels que le logement ou lémigration. Tandis que les commissions permanentes et spéciales sont des organes constitutifs du gouvernement ayant une fonction de coordination, les conseils dexperts créés par le gouvernement ont pour leur part, comme leur nom lindique, principalement une mission de conseil. Il en existe actuellement trois : le Conseil social, le Conseil économique et le Conseil juridique. Chacun dentre eux se compose dune dizaine dexperts (dont deux sont membres du gouvernement) et dun président. Ils ont pour mission de dispenser des conseils au gouvernement soit à la demande du gouvernement ou de ministres, soit de leur propre initiative. A la différence des commissions permanentes, les conseils dexperts nont pas vocation à débattre dans le détail des propositions émanant des ministères, mais plutôt de mener une vaste réflexion sur les orientations stratégiques à long terme de laction des pouvoirs publics. Structures de soutien et de conseil Les structures centrales de soutien et de conseil qui prêtent leur concours au gouvernement sont regroupées autour du Secrétaire du gouvernement, qui est lui-même nommé et révoqué par le gouvernement. Conformément au Code régissant le fonctionnement du gouvernement, le Secrétaire du gouvernement occupe le poste de chef du service central des experts auprès du gouvernement. A ce titre, il a notamment pour mission de prendre part à la préparation et à lorganisation des conseils des ministres (en particulir à létablissement des documents demandés par le gouvernment et ses organes constitutifs), de présenter les conclusions des réunions du Conseil des ministres aux ministères et autres instances compétentes et de veiller à ce que le gouvernement respecte ses obligations vis-à-vis du Parlement et du Président de la République. Pour le moment, le service des experts auprès du gouvernement se compose principalement de six grandes unités : le service chargé des études et de la gestion des activités du gouvernement et de ses organes constitutifs (désigné par le terme "Cabinet du Conseil des ministres"), le Cabinet du Premier Ministre, les cabinets des vice-Premiers Ministres (dont lun englobe lunité de coordination de laide), le Département du personnel et des ressources humaines, le Service du Protocole et de la Traduction et le Service des requêtes et des recours. A lintérieur du service des experts auprès du gouvernement, la division chargée des questions techniques, normatives et administratives qui apporte son concours au gouvernement et à ses organes constitutifs est celle qui occupe la position la plus élevée. Elle a pour mission de préparer la prise de décisions par le gouvernement qui est un organe collégial. Cette section du service des experts dispose de ses propres unités et compte environ 90 agents. Ces principales unités ont une vocation sectorielle qui coïncide avec la répartition des compétences entre les commissions permanentes. Le Cabinet du Premier Ministre est au service du chef du gouvernement auquel il apporte une assistance administrative et technique et dispense des conseils. Il a également une responsabilité particulière à exercer en contribuant à entretenir les liens entre le gouvernement dune part, et le Parlement et le Président de la République dautre part. La responsabilité de la gestion administrative du Cabinet du Premier Ministre incombe au Secrétaire du gouvernement. Au sein du service des experts auprès du gouvernement, il nexiste pas encore de distinction claire entre le personnel administratif et politique. Le gouvernement et les ministres jouissent dune grande latitude en ce qui concerne les questions de personnel et il ny a guère dobstacles au recrutement de personnes noccupant pas de hautes fonctions dans ladministration. Le gouvernement semploye actuellement à élaborer des textes de loi sur la fonction publique et les administrations qui visent à mettre en place les fondements juridiques indispensables pour assurer la stabilité de ladministration et le professionalisme des agents de la fonction publique. |
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Cette désignation correspond à lappellation provisoire du pays dans le cadre des relations internationales en vertu dune décision des Nations Unies. Cest avec le souci de respecter tant la convention internationale sur le nom provisoire donné au pays que lavis exprimé par le pays concerné, et enfin la correction des références aux documents nationaux cités dans le texte que le terme "République de Macédoine" est employé dans la suite du texte.